A la CGT, le sujet était sur le bout des lèvres depuis quelques semaines. Jeudi, la centrale s’est finalement décidée : pour «répondre à l’urgence sociale», elle appelle à la grève le 5 février. Et, cette fois-ci, tout le monde – «les salarié·e·s, les agent·e·s, les jeunes comme les retraité·e·s, les privé·e·s d’emploi» – est convié à se mobiliser pour réclamer «une augmentation du smic, du point d’indice, de tous les salaires et pensions ainsi que des minimas sociaux». Mais aussi, pêle-mêle, pour demander une réforme de la fiscalité, le développement des services publics, «partout sur le territoire», le respect des libertés publiques tel que le droit de manifester, mais aussi la suppression des aides publiques aux entreprises.