Ce ne sera pas la première journée de mobilisation, ni la dernière. « On ne lâche rien, on continue à mettre la pression. C’est vrai que ça donne l’impression de se répéter mais, petit à petit, à force on parvient à débloquer un peu les choses », expliquent les responsables CGT des secteurs sanitaire, médico-social et social.
De fait, ils appellent à une nouvelle mobilisation ce mardi 11 janvier à 13 h, place Jean-Jaurès à Troyes. Un rassemblement en vue de protester contre le manque de personnel, les fermetures de lits qui se poursuivent malgré la pandémie qui a mis en lumière les carences du système hospitalier. Mais aussi en vue de réclamer une hausse des salaires, notamment pour toutes les catégories de personnel exclues des négociations du Segur de la santé. « On a des situations impossibles avec, au sein d’un même établissement, des personnes qui touchent la prime Segur et d’autres non, parce qu’elles n’ont pas le même intitulé de poste ou la même fonction mais qui travaillent ensemble et solidairement depuis le début de la crise sanitaire. »
Mais les responsables syndicaux alertent également sur la situation du personnel hospitalier, en tension. Une situation qui perdure depuis des années mais qui s’est aggravée depuis le Covid. « Des personnels changent de métier et on ne parvient pas à recruter. Tout cela entraîne de multiples conséquences notamment sur l’accès aux soins sur l’ensemble des territoires. Le gouvernement met en péril tout notre système de santé. »
Enfin, le syndicat se mobilise également contre une volonté de démanteler certaines conventions collectives, notamment dans le secteur du médico-social qui s’attaquerait aux grilles salariales négociées et certains avantages comme les congés. Une ligne rouge pour les syndicats qui estiment inacceptable cette casse des acquis sociaux dans des secteurs déjà en tension.
