Bar-sur-Aube, L’Union locale de la CGT lance sa permanence.

14 février 2017 | Ecrit par Patrice MARCHAND |

«  Nous étions souvent sollicités individuellement, à droite et à gauche par des salariés qui nous demandaient des renseignements. Ce n’était pas pratique, explique Patrick Gracia, membre de l’union locale. Nous avons donc décidé ensemble de créer cette permanence pour prendre le temps de rencontrer les gens.  »

Médiateur

L’objectif est simple. Répondre aux questions des salariés :

«  Cela peut concerner toute sorte de problème avec l’employeur. Notre but n’est pas de bouffer du patron, mais au contraire d’essayer de trouver des solutions avant que le contentieux empire. Nous pouvons jouer le rôle de médiateur  », précise celui qui dispose du statut de conseiller du salarié.

Au-delà d’éventuels problèmes entre salarié et employeur, la CGT souhaite informer sur le plan du droit du travail :

«  Les gens ne connaissent pas forcément leurs droits. Parfois, certains salariés se posent des questions. Ne comprennent pas pourquoi certains ont le droit à ça et pas eux quand ils comparent les entreprises. Nous essayons d’expliquer en quoi consiste leur convention collective, etc. C’est important  » développe Patrick Gracia, qui par cette permanence essaie de «  mettre en application ce que l’union locale dit  ».

Première vendredi

La première permanence se tiendra ce vendredi 17 février. Ce service est gratuit.

Un ou deux membres de l’union locale baralbine seront présents à chaque rendez-vous.

 

Élections TPE

03 février 2017 | Ecrit par Patrice MARCHAND |

Résultats Grand-Est

mise à jour 06-02-2017

Élections TPE

Les salariés des TPE confirment la CGT comme première organisation, à dix points devant la deuxième !

Les résultats des élections de représentativité dans les Très Petites Entreprises confirment la CGT comme première organisation syndicale au plan national.

Les salariés qui se sont exprimés ont choisi de légitimer le syndicalisme CGT, qui propose, conteste, revendique, lutte et négocie ! La CGT sort confortée de cette élection et remercie les électeurs.

Cette satisfaction des résultats ne peut gommer l’amateurisme dont ont fait preuve le gouvernement et les services du Ministère du Travail tout au long du processus électoral.

Ils portent notamment la responsabilité du faible taux de participation des salariés à l’élection.

Alors que 4,6 millions de salariés étaient concernés par l’élection, aucune communication digne de ce nom dans les médias n’aura été organisée afin d’informer, sensibiliser et favoriser leur expression.

La CGT dénonce le gouvernement et ses services qui auront jalonné d’embuches l’élection des salariés des TPE comme par exemple le report des élections pendant les fêtes de fin d’année.

Le choix de permettre la participation de listes syndicales pourtant dans l’incapacité de représenter les salariés dans les commissions paritaires qui vont se mettre en place démontre que loin de l’affichage, la prise en compte de l’expression des salariés des TPE sur leurs besoins, leurs revendications n’intéressent que peu le gouvernement !

Les salariés ont amené la meilleure des réponses, celle de placer en tête et loin devant la CGT avec un résultat de 25,12% devant la CFDT à 15,44%.

Ces résultats confèrent de grandes responsabilités à la CGT, qui, forte de ce résultat, réaffirme son engagement auprès des salariés des TPE pour, avec eux, exiger des avancées réelles en matière sociale.

La CGT mesure les efforts de déploiement à réaliser pour mieux représenter les salariés des TPE, leur donner plus de place encore dans le syndicalisme CGT, le syndicalisme de tous les salariés.

Montreuil, le 3 février 2017

Se souvenir de Charonne

03 février 2017 | Ecrit par Patrice MARCHAND |

Mercredi 8 février 2017 55ème anniversaire

Hommage aux neuf victimes de la répression sauvage du 8 février 1962 lors de la manifestation contre l’OAS et pour la paix en Algérie.

2017-02-03_CharonneTélécharger le document en Pdf

 

Loi travail

31 janvier 2017 | Ecrit par Patrice MARCHAND |

Loi travail

FO et la CGT saisissent l’OIT contre des dispositions de la loi travail

La CGT et FO ont saisi l’OIT ce jour. En effet, la loi Travail comporte de nombreuses dispositions contraires aux textes fondamentaux et aux textes internationaux auxquels la France est liée. Cette loi porte atteinte à la liberté syndicale, au droit à une négociation collective libre et progressiste et au droit à un licenciement « juste ». C’est pourquoi, une plainte commune de FO et la CGT est déposée auprès de l’Organisation internationale du travail.

Jamais nous ne nous résoudrons à la remise en cause des dispositions du Code du Travail protégeant les travailleurs. Au contraire, nous résisterons aux côtés des salariés en mobilisant tous les outils à notre disposition : en maintenant le rapport de forces dans les négociations afin d’empêcher la régression des droits des salariés et en actionnant tous les recours juridiques pertinents.

Ignorant l’opinion publique, sans débat parlementaire, sans respect pour les organisations syndicales, à coups de 49-3, la loi Travail a été adoptée, puis promulguée au Journal Officiel le 8 août 2016. Complétée par environ 130 décrets d’application, elle est désormais applicable. Des employeurs s’emparent déjà de ce texte pour remettre en cause les droits de nombreux salariés.

Déjà en 2007 et 2011, l’OIT a respectivement disqualifié le CNE (contrat nouvelle embauche) et reproché à la France des réquisitions de salariés grévistes organisées par le gouvernement.

Paris, le 31 janvier 2017

Élections dans les TPE : URGENT !

20 janvier 2017 | Ecrit par Patrice MARCHAND |

Élections dans les TPE : URGENT !
Il n’est pas encore trop tard pour voter par correspondance.

Le taux de participation dans les TPE vendredi soir s’élevait à 6,9 %.

Lors de la fermeture de l’urne électronique vendredi soir, en présence de la Commission Nationale des Opérations de Votes (CNOV) et du président du bureau de vote, la CGT a continué de réclamer la prise en compte de tous les bulletins de votes arrivés par courrier avant la fin du dépouillement le 3 février prochain.

En 2012, cette mesure avait permis de prendre en compte 49 500 votants ayant envoyé leurs plis en retard.

Pour le moment, cette demande n’est pas retenue par le bureau de vote, mais n’est plus, à priori, rejetée.

Cependant, il a déjà été obtenu que la CNOV, en présence du bureau de vote, se réunisse à nouveau le lundi 23 janvier au soir.

Il a aussi été acté que tous les plis arrivant par courrier affranchi au 16 janvier inclus soient pris en compte quelle que soit leur date d’arrivée au centre de traitement (et au 23 pour les DOM).

Le président du bureau de vote a reconnu qu’en matière électorale il n’était pas logique d’avoir prévu un tel délai entre la fin des votes et le dépouillement.

La logique aurait été de débuter le dépouillement à la fin du vote, ce qui correspond à ce que réclamait la totalité des organisations syndicales à l’époque de la loi (même celles qui s’opposent à cette mesure aujourd’hui).

Dès lors, il a reconnu que si le volume de votants en retard mais arrivant avant le dépouillement était élevé, alors le bureau de vote pourrait être amené à considérer la demande faite par la CGT.

En clair plus le nombre de courrier sera important, plus notre demande pourrait être prise en compte !

Donc, dans la semaine qui vient et sans doute encore la semaine d’après, il nous faut prendre toutes les dispositions nécessaires pour informer les retardataires qu’ils peuvent encore voter et envoyer leurs votes par correspondance avant le 3 février au matin.

Pour cela les unions départementales et les fédérations disposent du fichier adresses des électeurs, mais aussi des nombreux contacts noués pendant la campagne, alors encore un effort ça en vaut la peine !