JEUDI 19 MAI à 14H Place de la mairie de Troyes

19 mai 2016 | Ecrit par Patrice MARCHAND |

TOUTES ET TOUS EN GRÈVE

RASSEMBLONS-NOUS ET MANIFESTONS

JEUDI 19 MAI à 14H Place de la mairie de Troyes

I100     télécharger le tract d’appel à la manifestation

Explication loi travail place de la Mairie à Troyes

12 mai 2016 | Ecrit par Patrice MARCHAND |

Une permanence inter orgas syndicale se tenait ce midi place de la Mairie à Troyes.

Une trentaine de militants pendant plus de 3 heures se sont tenus à la disposition des passants, plus de 1500 tracts ont été distribué à cette occasion, dans l’ensemble, mis à part de très rare refus les tracts sont reçus avec attention, le sujet étant de première importance pour tous.

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Pendant ce temps une prise de parole expliquant notre action sans oublier la conférence de presse avec les médias locaux.

 

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WebDSCN6439Une fois de plus la CGT a bien fait les choses, y compris celle de retarder un maximum la pluie pour permettre ces échanges avec la population troyenne

I100 après la pub   Reportage Canal32

Le point sur un déni de démocratie

12 mai 2016 | Ecrit par Patrice MARCHAND |

49.3 et Loi Travail

Le point sur un déni de démocratie

mercredi 11 mai 2016 , par Anne Braun

Mercredi 11 mai, Anne Braun, Responsable pôle droits, libertés et actions juridiques de la CGT explique comment après avoir eu recours à la technique des votes bloqués et faute de majorité, le gouvernement a eu recours à l’article 49.3 de la Constitution. Zoom sur l’utilisation de cet outil antidémocratique et les différents scénarios possibles à l’Assemblée.

Anne-Braun

https://www.youtube.com/watch?v=GhMitzS8IKg

49-al 3 François Hollande le disait lui-même en 2006…

11 mai 2016 | Ecrit par Patrice MARCHAND |

– François Hollande le disait lui-même en 2006 lorsqu’il était premier secrétaire du Parti socialiste et qu’il condamnait le recours à l’article 49-3 lors des débats sur le CPE : « Le 49-3 est une brutalité, le 49 al 3 est un déni de démocratie, le 49-3 est une manière de freiner ou d’empêcher le débat parlementaire ».


Depuis l’ouverture des débats à l’Assemblée nationale sur le projet de loi « Travail », nous assistons à l’enlisement du gouvernement, qui n’arrive pas à rassembler une majorité sur ce texte.

Le Gouvernement décide donc de passer en force.

Le 9 mai 2016, lors de la 3ème journée de discussion sur le projet de loi, la ministre du Travail a décidé d’utiliser la technique dite des « votes bloqués », mise en place par l’article 44 alinéa 3 de la Constitution. L’article 44 al. 3 de la Constitution précise en effet que « Si le Gouvernement le demande, l’Assemblée saisie se prononce par un seul vote sur tout ou partie du texte en discussion en ne retenant que les amendements proposés ou acceptés par le Gouvernement. » Concrètement, cela signifie que le Gouvernement réserve les votes, c’est à dire empêche les députés de voter les amendements et les articles au fur et à mesure. Nous assistons donc à des débats sans vote, ce qui affaiblit considérablement le rôle de l’Assemblée nationale.

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Loi Travail et 49-3

10 mai 2016 | Ecrit par Patrice MARCHAND |

Le gouvernement affiche sa conception de la démocratie !

Depuis maintenant près de trois mois, une mobilisation exceptionnelle a pris racine en France pour combattre le projet de loi Travail et porter l’exigence de nouveaux droits sociaux pour les salariés.

Quelle est la réponse du gouvernement ? Le passage en force !

Ce projet de loi ne figurait pas dans le programme du candidat Hollande.

L’utilisation du 49-3 pour faire adopter une loi rejetée par plus de 70% de la population est inadmissible, une véritable honte ! Cette décision ne vient que s’ajouter à un processus antidémocratique depuis le début. Faut-il rappeler la non consultation des organisations syndicales avant l’écriture du texte, les rencontres éclair avec la Ministre du travail, le blocage des votes à l’Assemblée nationale ?

Les salariés sont méprisés, les citoyens bafoués et leurs représentants ignorés.

La CGT condamne ce déni de démocratie et la brutalité affichée par le gouvernement.

Elle poursuivra et amplifiera la mobilisation et appelle tous les salariés à s’inscrire dans le mouvement, se réunir en assemblées générales pour décider ensemble la poursuite de la mobilisation jusqu’au retrait et pour un code du travail
du XXIème siècle.

Plus que jamais, l’urgence est à la mobilisation.

Montreuil, le 10 mai 2016