Journée internationale des migrant·e·s

17 décembre 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Invitation du MRAP, de la Ligue des droits de l’Homme, de la Cimade, de la CGT, du collectif de veille et d’autres,dans le cadre de la journée des Migrants

A diffuser largement svp  https://www.cgt.fr/documents/liberte-egalite-des-droits-pour-la-journee-internationale-des-migrants

     Lire la déclaration de la CGT

La CGT se mobilise ce vendredi 14 décembre

15 décembre 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

La CGT se mobilise ce vendredi : une centaine de manifestants à Troyes.

La CGT a décidé d’organiser une grande journée de mobilisation vendredi 14 décembre afin de réclamer une hausse des salaires, du SMIC, des pensions et des minima sociaux.

  Pour la lire : C’est ici. Déclaration lu

La CGT se mobilise ce 14 décembre 2018

14 décembre 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Emmanuel Macron a fait à ses amis du CAC 40…

12 décembre 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Exclusif : La NVO s’est procuré le discours qu’Emmanuel Macron a fait à ses amis du CAC 40

Après son allocution télévisée du lundi 10 décembre à 20 heures, le président de la République a écrit cette lettre retrouvée dans la poubelle jaune de l’Élysée. La NVO la révèle en exclusivité. Toute ressemblance avec la réalité (sociale) est-elle pure coïncidence ?

Chers premiers de cordée,

Rassurez-vous, ce soir, encore une fois, du moins je le crois en dépit des bruits que je perçois dans la rue, j’ai berné ces crétins de pauvres. D’abord, je leur ai dit d’arrêter la violence. Bon, d’accord, ma police et mes blindés ont provoqué quelques incidents ici ou là, il y a eu ici une main arrachée, là un œil en moins, là encore des petites racailles de banlieue qu’on a fait mettre à genoux. Pourtant, je n’avais même pas mandaté Benalla. Bon, je n’en ai pas parlé, j’ai juste dit que la violence, c’est contre la République. Pas mal, non ?

Ensuite, je leur ai promis cent euros. D’accord, cent balles, pour vous, ce n’est rien. Même pas un demi-repas au restau. Mais pour eux ? Vous imaginez le nombre de paquets de nouilles qu’ils pourront offrir à leurs enfants à Noël avec ça ?

Arnaque au plus haut niveau : des mauvaises réponses à la colère sociale

11 décembre 2018 | Ecrit par Patrice MARCHAND

SUITES AUX ANNONCES D’EMMANUEL MACRON

Arnaque au plus haut niveau : des mauvaises réponses à la colère sociale

 

Emmanuel Macron et son gouvernement n’ont toujours rien compris : le cap libéral et l’austérité sont maintenus. Dans une allocution enregistrée de 13 minutes, le président de la République s’est livré à un véritable exercice d’enfumage ! Une opération de communication alliant menaces, misérabilisme et mea culpa hypocrite, dès les premières minutes de son intervention…

Emmanuel Macron et son gouvernement n’ont toujours rien compris : le cap libéral et l’austérité sont maintenus.

Dans une allocution enregistrée de 13 minutes, le président de la République s’est livré à un véritable exercice d’enfumage !

Une opération de communication alliant menaces, misérabilisme et mea culpa hypocrite, dès les premières minutes de son intervention.

Multiplication de tours de passe-passe ; de vieilles recettes d’un vieux monde qui poursuit une politique d’austérité subie depuis 40 ans.

Le président tourne le dos aux revendications légitimes des salariés du privé et du public, des privés d’emplois, des jeunes et des retraités.

Rien pour le point d’indice des fonctionnaires, au contraire de graves menaces sur les services publics. Rien pour les jeunes qui subissent des violences et une répression inacceptables. L’inégalité d’accès aux études demeure la règle.

Rien sur les salaires et la reconnaissance des qualifications et de l’expérience professionnelle.

Rien sur la justice fiscale et rien sur l’ISF et le CICE.

Rien pour l’augmentation du Smic. Les 100 euros pour les travailleurs payés au smic, sans 1 euros pour l’employeur, ne sont qu’une anticipation de l’augmentation de la prime d’activité, déjà prévue dans le budget du gouvernement.

Rien pour la revalorisation des pensions limitée à 0,3% alors que l’inflation va dépasser les 2% en 2019.

Rien pour les privés d’emplois mais, au contraire, la poursuite de la remise en cause de leur indemnisation.

Rien à payer pour le patronat, une prime de fin d’année au bon vouloir du patronat et défiscalisée ; l’augmentation des salaires compensée par la CSG ; les heures supplémentaires désocialisées.

Cap gardé sur les réformes engagées de l’assurance chômage, les retraites et la réforme de l’État.

Les grands épargnés de ce discours sont les actionnaires, le patronat et les plus riches : aucune contribution ne leur est imposée.

Pour la CGT, les revendications auxquelles il faut répondre, pour « Un état d’urgence économique et social », sont :

l’augmentation immédiate du Smic, des salaires, des pensions, du point d’indice dans la fonction publique, plus de justice fiscale, le rétablissement de l’ISF, l’exigence des négociations sur les salaires dans les entreprises, des services publics qui répondent aux besoins, la relance de la politique industrielle.

Au final, un discours pour rien pour toutes celles et ceux qui ont du mal à vivre au quotidien.

La CGT appelle à poursuivre les mobilisations et à agir par des grèves dans les entreprises et des manifestations, le 14 décembre, à partir des revendications et avec les salariés.

Montreuil, le 10 décembre 2018