Le président du Medef, a appelé le 16 mai le nouvel exécutif à « aller vite » sur la réforme du marché du travail, jugeant « surréaliste le débat sur les ordonnances » qui pour Pierre Gattaz « font partie de nos outils démocratiques, elles permettent d’aller vite et ne suppriment pas du tout la concertation ».
On n’est évidemment pas surpris de cette appréciation de la part du patron des patrons qui tient aussi le 49.3 pour un outil parfaitement légitime. « Et puis on ne débarque pas de rien », estime Pierre Gattaz, qui considère qu’Emmanuel Macron « a passé six à neuf mois à expliquer ce qu’il allait faire » : « Je pense qu’il n’y a pas d’effet de surprise ».
Gattaz en appelle à « trois mesures rapides » pour réformer le Code du travail : le plafonnement des indemnités prud’homales, la création d’une instance unique du personnel et l’inversion de la hiérarchie des normes qui donne la primauté à l’accord d’entreprise.