Pour faire diversion et éviter de ne pas traiter les questions sociales pour que toutes et tous puissent vivre dignement, Emmanuel Macron a fait le choix de mettre à l’ordre du jour une nouvelle loi sur l’immigration alors que depuis 40 ans il y a déjà eu 29 réformes.
Le contenu de cette loi reprend les principales positions du parti d’extrême droite, le Rassemblement national.
Le vote de cette loi ” Asile immigration” marque une grave étape dans le processus de banalisation des idées de l’extrême-droite. Il acte la nouvelle alliance entre la droite et l’extrême-droite contre les travailleur·se·s, qui, avec le soutien financier du capital ( Vincent Bolloré,….) et permet aux idées nauséabondes de l’extrême-droite d’être reprises dans une loi en France.
C’est un tournant dangereux dans l’histoire de notre démocratie.
D’abord parce que cette loi ne répond pas aux causes de l’exil forcé de femmes, d’hommes, d’enfants fuyant les guerres ou le réchauffement climatique, ni aux défis de l’accueil dans la dignité, ni au défi de la définition d’une politique digne et humaine d’intégration.
Ensuite, parce qu’elle a été rédigée sous la dictée des marchands de haine qui rêvent d’imposer à la France leur sinistre projet de «préférence nationale».
Cette loi est écrite par et pour le capital. Elle permettrait, si elle était promulguée, d’exploiter et précariser encore plus les travailleur·se·s sans papiers et ainsi de tirer les droits de tous les travailleur·se·s vers le bas.
Nous sommes tous et toutes menacés par cette loi raciste, xénophobe et antisociale.
La CGT porte d’autres propositions, notamment la régularisation des travailleuses et travailleurs pour éviter le dumping social et l’égalité de traitement entre tou·te·s les salarié·es. C’est dans ce cadre que la CGT exige la régularisation des travailleur·ses en grève en Région parisienne et dans le Nord.
Pour gagner des droits pour toutes et tous, pour s’opposer à la loi « immigration », gagner la non promulgation de la loi, peser sur les décisions du Conseil constitutionnel et obtenir une régularisation de droit de tou·te·s les travailleur·ses sans papiers, la CGT dans l’Aube appelle avec d’autres organisations à manifester à Troyes le 20 janvier prochain à 14h00 place de l’Hôtel de Ville de Troyes.
Pour défendre une société plus humaine et démocratique il nous faut arriver à mobiliser partout en France et dans l’Aube massivement. L’implication de chacun et chacune dans la CGT permettra la réussite de la journée.
Comptant sur vous