Covid-19: Exercice du droit de retrait du salarié

06 avril 2020 | Ecrit par Patrice MARCHAND

EXERCICE DU DROIT DE RETRAIT DU SALARIÉ
L’exercice du droit de retrait peut permettre de protéger
la santé du salarié exposé au risque de contracter
le coronavirus. De plus, la simple évocation d’un exercice collectif du droit de retrait lors de discussions avec l’employeur peut permettre de créer un rapport de force propre à contraindre celui-ci à prendre les précautions nécessaires pour protéger les salariés et limiter la propagation du virus (mesures barrières, diminution de l’activité, annulation de certains déplacements, etc.).

Pour télécharger la fiche N°6 Droit de retrait

Information CGT : COVID-19

01 avril 2020 | Ecrit par Patrice MARCHAND

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COVID-19: Une crise sanitaire grave !

31 mars 2020 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Une crise sanitaire grave qui révèle les effets catastrophiques des politiques néolibérales d’austérité menées depuis plus de deux décennies.

Lors de son allocution du 12 mars dernier, comme dans celle en directe de Mulhouse le 25 mars à grand renfort de mise ne scène guerrière, Emmanuel Macron a loué l’État-Providence et promis un changement de cap politique, estimant que certains « biens et services sont trop précieux pour être soumis aux lois du marché ». Une dizaine de jours après, ce discours résonne avec cynisme. Les hommages appuyés du gouvernement et d’anciennes ministres de la santé aux « blouses blanches » ne sauraient faire oublier leur responsabilité dans la crise sanitaire actuelle. Les politiques d’austérité menées par les gouvernements successifs depuis Sarkozy ont conduit à la fermeture de 15 % des lits en soins intensifs, et, en 2018, 4712 lits d’hospitalisation ont été fermés. Les personnels soignants qui alertent depuis 2 ans le gouvernement sur la crise de l’hôpital public sont épuisés, et le matériel nécessaire manque cruellement, à commencer par les masques, les combinaisons de protection et les tests de dépistage. Nous avons besoin de ce matériel et des lits de réanimation maintenant et pas dans quinze jours.   Pour télécharger le communiqué intersyndical

Coronavirus: Philippe Martinez réclame “un état de catastrophe sanitaire”

25 mars 2020 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Coronavirus: Philippe Martinez réclame “un état de catastrophe sanitaire”

Le secrétaire général de la CGT demande notamment aux assurances de combler le manque à gagner du chômage partiel ainsi que l’arrêt des secteurs non-essentiels.

 

INTERVIEW – Cela fait plusieurs jours qu’on ne l’a pas entendu. Pourtant, dans la crise actuelle de lutte contre le coronavirusPhilippe Martinez s’active. Le leader de la CGT est notamment en première ligne pour organiser ses locales qui répondent aux interrogations nombreuses des salariés, syndiqués ou non, sur l’ensemble du territoire. 

Au HuffPost, le secrétaire général de la CGT livre son analyse de la crise sanitaire et économique actuelle et ses remarques toujours virulentes à l’encontre de la politique menée. S’il reconnaît “l’écoute” de certains ministres et de “bonnes mesures” comme la prime pour les indépendants ou l’arrêt maladie pour les parents qui gardent leurs enfants, il réclame d’urgence l’arrêt des activités économiques non essentielles, plus de protection pour les salariés en première ligne et le paiement intégral du salaire pour les salariés en chômage partiel.

Entretien.  Pour télécharger l’entretien complet

Analyse de la loi d’urgence votée dimanche dernier

25 mars 2020 | Ecrit par Patrice MARCHAND

Le gouvernement doit imposer la fermeture des entreprises non essentielles et imposer une protection renforcée pour les travailleurs et travailleuses en activité


La situation inédite et sans précédent de crise sanitaire, que nous traversons en France et dans le monde doit contraindre le gouvernement Macron et le patronat à prendre toutes les mesures de prévention pour assurer la sécurité et la santé de l’ensemble de la population. Il faut que le double discours gouvernemental cesse ! Comment expliquer d’un côté qu’il est interdit, car dangereux, d’aller manger chez sa belle-mère, et de l’autre marteler que dans cette même période des entreprises non essentielles doivent fonctionner. Nous voulons combattre le COVID 19 ? Alors ? Quel est l’intérêt de continuer à produire des moteurs de voitures, des pièces pour l’aviation ou de finir des chantiers de constructions sachant que les conditions d’hygiène ne sont pas suffisantes pour protéger les salariés ?

Pour télécharger ce document en version pdf : Analyse loi d’urgence