Le 19 mars, tous en lutte pour des réponses concrètes

Depuis plusieurs semaines, les questions de pouvoir d’achat (et donc des salaires), de justice fiscale, d’accès aux services publics sont clairement posées sous différentes formes d’expressions. Le gouvernement reste enfermé dans ce qu’il pense être un « véritable débat ». Ce dernier n’est en fait qu’une nouvelle déclinaison de la fameuse nécessité de faire et refaire de « la pédagogie » pour que les Françaises et les Français comprennent le bien-fondé de la politique menée.

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Rassemblement et manifestation

à 10H30 place Jean Jaurès. Troyes

 à Bar sur Aube le 19 mars 15h30

place de l’Hotel de Ville.

Rassemblement pour l’égalité femmes-hommes à Troyes

   Texte de la prise de parole

COMMUNIQUÉ AUX ALLOCATAIRES

 « Informer la population »

« Le salaire d’un travailleur au SMIC augmentera de 100 euros par mois en 2019. », (Allocution du président Macron le 10 décembre 2018)

Dans les faits, le SMIC augmente de 10 euros, les 90 euros manquants correspondent à l’augmentation maximum de la prime d’activité. Mais la prime d’activité n’est pas un salaire et n’est pas versée à tous les salariés payés au SMIC. C’est une prestation sociale calculée par rapport aux ressources du foyer (allocations familiales comprises).

De plus, cette annonce du président Macron qui laisse à penser que cette augmentation répond à la colère populaire n’est qu’un effet d’aubaine. L’augmentation de cette prestation était déjà prévue dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2018. Cette augmentation devait avoir lieu en deux temps, elle est juste avancée dans le temps sans donner aucun moyen supplémentaire aux Cafs.

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Les femmes valent mieux que ça. Nous représentons 52% de la population française.

Nous sommes caissières, enseignantes, agentes d’entretien, secrétaires, infirmières, aides à domiciles, assistantes maternelles, travailleuses sociales, administratives, sage-femmes, hôtesses… Nos métiers sont indispensables à la société. Pourtant, ils sont mal rémunérés et leur pénibilité n’est pas reconnue.

Nous sommes ingénieures, techniciennes, ouvrières, employées ou cadres. Nous faisons le même travail que des hommes mais avec un salaire inférieur.

Nous sommes à temps partiel avec un salaire partiel souvent parce que nous n’avons pas d’autre choix.

Entre les courses, le ménage et les enfants, nous réalisons en moyenne 20 h de tâches ménagères par semaine

Notre travail est invisibilisé et dévalorisé. Notre salaire est inférieur de 26% à celui des hommes. De ce fait, à partir  de 15H40 nous travaillons gratuitement.

Appel à la grève ou débrayage et Rassemblement

le 8 mars devant la Préfecture à Troyes à 15h40

Portons toutes et tous un foulard violet !

#8mars15h40 : grève féministe

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La CGT donne la parole aux femmes. Le syndicat a mené une consultation en interne pour connaître les attentes des femmes vis-à-vis de leur syndicat et savoir ce qui pouvait freiner leur engagement. L’objectif étant d’attirer plus de femmes dans leurs rangs. Elles représentent 38% des militants.

à lire ici        La CGT, un syndicat féministe ?

Nouvelle page “Boite à outils”  sous l’onglet “Vie syndicale”, vous y trouverez divers renseignements, comme le droit de grève, et bien d’autres ensuite.